15 novembre 2021 | Ligue | andré diviès
Ce n’est pas sans émotion que nous reprenons le texte publié par le Circuit Paul Armagnac de Nogaro le 12 novembre dernier car l’homme, connu pour son implication pour le développement du sport auto, ne l’était pas moins pour le sport moto. Membre du Comité Directeur, Vice-Président de la Ligue Motocycliste Midi-Pyrénées, il reçut la Médaille d’or honorifique de la Fédération Française de Motocyclisme des mains de son ami Jacques Bolle, alors Président, en 2016.
André Diviès nous a quittés cette nuit après une vie bien remplie…
André Divies est parti cette nuit à l'âge de 88 ans, sur la pointe des pieds laissant derrière lui beaucoup d'orphelins, beaucoup de reconnaissants, plongeant beaucoup de monde dans le souvenir.
André Divies a réalisé tellement de choses, de belles choses au cours de sa carrière professionnelle chez Motul et surtout pour le circuit de Nogaro. Les installations actuelles sont son œuvre, bougeant et déplaçant les autorités pour arriver à ses fins.
C'était aussi un caractère entier, vif comme la poudre, à l'accent rocailleux comme l'eau du gave qui court sur les rochers… Cet accent de Carcassonne inégalable et inégalé qui s'entendait au fin fond du circuit. Ses coups de gueule, ses partages de produits régionaux qu'il portait à bout de bras, ses amitiés, ses aides pour les pilotes qui avaient du charisme et du talent… Sa famille – son épouse Jeannine, sa fille Caroline, son fils Serge et sa petite fille Elisa – jamais épargnée à l'heure des manifestations pour lesquelles il ne comptait jamais ses heures de sommeil. Il n'était pas rare de le voir en pleine nuit sur « son » circuit pour fureter et chercher quoi ? On l'ignorait souvent mais, il avait sa petite idée.
On se souvient de ses querelles, de ses confidences, de sa recherche permanente du rondement mené et de la précision des horaires de ces meetings. Une course terminée, la suivante était déjà en grille !
André Diviès un bulldozer qui avançait et faisait avancer. Depuis sa maladie, confiné à Tarbes, il était en permanence en relation avec le circuit, le jour des manifestations. Rien ne lui échappait du rangement au cordeau des camions, à la précision des zones pour les spectateurs…
Aujourd'hui, André s'en est allé laissant une famille effondrée, des collaborateurs abattus, des pilotes renversés… Mais, tout le monde n'a qu'un mot à la bouche pour globaliser ce départ qui laisse sans voix : « Merci André ! »